Alors qu'on commence tout juste à sortir de la tumulte culinaire, alcoolique et festive du passage entre 2016 et 2017, il y en a qui ont déjà digéré leurs affaires, et qui proposent d'un coup, d'un seul, des petits EP de bienvenue dans la scène musicale sans fond du Québec. Tel est le cas de Gabriel Noël, qui avec Marelles nocturnes, nous aide à mieux affronter le retour sérieux de janvier.
Il vous faudra attendre le 3 février pour vous mettre sous la dent croquante les 5 titres au complet de ce premier jeu court de Gabriel Noël, mais vous pouvez déjà avoir un bel aperçu avec le premier titre Éclats de mer, tout en douceur et velours.
Marelles Nocturnes est comme un jeu où les contours des cases à la craie marque notre imaginaire. Un étrange objet magnétique du désir, où l'on sent en pointillés une persistance de groove jazzy, qui teinte les titres subtilement, décemment, comme un fil conducteur qui nous accompagne tout en restant tapis dans l'ombre, pour juste sortir franchement le temps d'un titre (Ô loup).
Des notes hauts perchées, contre-balancées par une voix franche et profonde, on est dans les contrastes de tessitures enveloppé dans un nuage léger. Le tout est parsemé de collaborations pertinentes et fines : Alex Guimond (Caltâr-Bateau) ou encore Lydia Képinsky, en choristes de choix, Jean-Bruno Pinard (Fire/Works, Mon doux saigneur) pour le mixage. L'auteur-compositeur-interprète qui semble maitriser jusqu'au bout de la pochette et du lettrage son EP, livre sa vision toute personnelle et intime de ses marelles nocturnes, qui va de la terre jusqu'au ciel !
Lancement le 7 février au Quai des brumes
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