Beau concept pour la sortie de ce nouvel album de Jean Leloup, À Paradis City, que de nous plonger la tête dans les étoiles au Planétarium de Montréal, avec billet d’embarquement à la main et annonce d’envol. Pas de prestation donc, mais une belle mise en scène pour une écoute de l’intégralité de l’album, sur un fauteuil confortable, sous un dôme à la rencontre de la voie lactée. De quoi se mettre dans des conditions optimales pour se détendre et profiter du voyage.
Dans un même temps, happé par les images, on a parfois du mal à se concentrer sur l’écoute religieuse de l’album. On se perd dans ces millions d’étoiles et au contour des planètes, mais les mélodies nous restent cependant en tête. Après cinq de (quasi) absence (on se souviendra ou pas de sa présence dans The Last Assassins) Jean Leloup est de retour et somme toute, plutôt en forme. Si l’on parle plus souvent du personnage et ses aventures dans la presse, reste qu’il est tout de même un sacré musicien, à la plume asticotée qui va chercher dans l’encre rouge des émotions, aussi à l’aise seule avec sa guitare dans une version dépouillée (Feuille au vent), que dans des arrangements plus électrique (À paradis City). Puis finalement, en filigrane, on pense à un grand monsieur de la chanson française, surtout sur Willie… un Gainsbourg pas si loin. À Paradis City c’est un peu l’eldorado qu’on cherche tous, le lieu où l’on se repend, où l’on arrive enfin serein : on y attrape des mélodies et des bribes de paroles aussi allumées que l’univers.
À Paradis City, Jean Leloup (Dare to care) | Lien d'achat iTune
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