On l’avait échappé au festival de Jazz où il avait fait grand bruit, on savait qu’il devait revenir, et voilà hier soir, les murs du Métropolis ont encore suinté en version symphonique, toute cathédrale ouverte. Quand vous allez à un concert de Woodkid, vous allez à un véritable spectacle son et lumière digne des plus grands manèges. C’est extravagant, ça beurre épais sur la tartine avec en plus une ou deux couches de délicieuse confiture, et ça se digère très lentement.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Yoann Lemoine, alias Woodkid, a plus d’une corde à son arc. Artiste multidisciplinaire, c’est d’abord par l’image qu’il se fait connaitre avant, en 2011, de se lancer dans l’aventure musicale, et pas n’importe laquelle : avec sa voix grave, juste et posée, il propose une pop orchestrale grandiloquente (comprenez de la pop avec… un orchestre : un sextet de cordes, un trio de cuivre, trois percussionnistes et un pianiste dans le cas d’hier soir). Ceci donne donc une dimension toute particulière et frissonnante à sa musique. Impossible de rester de marbre devant un tel déploiement de lumières, de sons et d’images. Tout est calculé à la milliseconde près, digne d’un grand show, et dans cette structure bien pensée et esthétisante, Woodkid s’amuse, il danse, il acclame, il interpelle le public qui en redemande. D’un coup, on a une nouvelle religion, un nouveau dieu, et on est hypnotisé par cet univers envoutant, dévoué à la cause, poils se hérissant, larmes coulant, émotions mises à nu, cœur palpitant. Tous les signes sont là et sont d’une évidence : on est en train de vivre un orgasme multi-sensoriel avec secousses sismiques et c’est forcément le souffle court qu’on ressort de là, hébété, un peu sans mot et avec l’envie d’une cigarette. C’est l’amant d’un soir qu’on ne veut pas voir trop souvent pour ne pas se lasser, c’est un petit génie qui rigole et dont l’ambition ne se transforme pas en mégalomanie. Le culte de Woodkid se fait avec dignité, sans prétention, avec joie et allégresse.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Yoann Lemoine, alias Woodkid, a plus d’une corde à son arc. Artiste multidisciplinaire, c’est d’abord par l’image qu’il se fait connaitre avant, en 2011, de se lancer dans l’aventure musicale, et pas n’importe laquelle : avec sa voix grave, juste et posée, il propose une pop orchestrale grandiloquente (comprenez de la pop avec… un orchestre : un sextet de cordes, un trio de cuivre, trois percussionnistes et un pianiste dans le cas d’hier soir). Ceci donne donc une dimension toute particulière et frissonnante à sa musique. Impossible de rester de marbre devant un tel déploiement de lumières, de sons et d’images. Tout est calculé à la milliseconde près, digne d’un grand show, et dans cette structure bien pensée et esthétisante, Woodkid s’amuse, il danse, il acclame, il interpelle le public qui en redemande. D’un coup, on a une nouvelle religion, un nouveau dieu, et on est hypnotisé par cet univers envoutant, dévoué à la cause, poils se hérissant, larmes coulant, émotions mises à nu, cœur palpitant. Tous les signes sont là et sont d’une évidence : on est en train de vivre un orgasme multi-sensoriel avec secousses sismiques et c’est forcément le souffle court qu’on ressort de là, hébété, un peu sans mot et avec l’envie d’une cigarette. C’est l’amant d’un soir qu’on ne veut pas voir trop souvent pour ne pas se lasser, c’est un petit génie qui rigole et dont l’ambition ne se transforme pas en mégalomanie. Le culte de Woodkid se fait avec dignité, sans prétention, avec joie et allégresse.
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