
Rare mélange entre le punk, le rock, le grunge et un soupçon indéfinissable de sons sales comme on les aime, Solids est un de ses groupes qui ne laisse pas indifférent. Je l’avoue, à la première écoute, j’ai pensé au tout premier album des Foo Fighters pour les larsens et pour l’époque. Certains trouveront la comparaison sans doute curieuse, mais franchement, j’avais oublié. Oui, j’avais oublié combien cela faisait du bien d’écouter une musique aux décibels acouphèneux, combien c’était beau de voir des kids plutôt dans la trentaine d’ailleurs, se pogoter allègrement et courir en cercle, et combien l’aspect cathartique de cette musique avait une double face : tantôt tragique, tantôt pleine d’espoir. Blame Confusion à l’image de la pochette de l'album, joue avec le trouble et est une véritable illusion d’optique car derrière la puissance sonore, se cachent aussi des mélodies hors paires. Revenir à la base même décharnée de tout arrangement pompeux pour aller à la source, celle de l’adrénaline pure, sans édulcorant, voilà ce que pourrait être la définition de Solids.
Crédit photo : Julien Couasnon
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