La saison des concerts se ralentit en décembre, pas la meilleure période pour les lancements d’albums, il faut bien le dire. Sans nouveauté à se glisser sous l’oreille, les critiques/chroniques y vont de leur top/taupes des meilleurs albums. C'est donc sans complexe à la lueur de la bougie que les bulles se sont dit qu’elles aussi, elles pouvaient bien se faire une petite sélection, histoire d’offrir du beau son (québécois) au pied du sapin. Aperçu de la crème des crèmes à tartiner sur la buche.
Côté franco
Avec Pas d’Casque, Astronomie, (Grosse boîte) : la socio-poésie de Lafleur goute bon dans ses cordes. C’est unanimement que tous s’accordent à dire que cet album frôle les étoiles.
Peter Peter, Une version améliorée de la tristesse (Audiogram) : un peu boudée par la critique, cet album reflète le spectre d’une génération désenchantée, avec nostalgie des années 1980 (et son saxo endiablé).
Fany Bloom, Apprentie Guerrière (Grosse boîte) : moins encanaillée que la Patère rose, on retrouve un Fany Bloom qui aurait grandi d’un coup, oscillant entre tristesse intimiste et party sans lendemain. Une sortie solo qui augure de belles choses pour la suite.
Bernard Adamus, N°2 (Grosse boite) : sans se défaire de son personnage et dans la ligne droite de ce qu’on lui connaît de meilleur, Adamus propose son effluve N°2 qui sent pas mal bon.
Côté électro
Plaster, Let it All Out (Avalanche Production) : le grand retour du trio, plus déchainé que jamais, qui offre de quoi perdre des calories sur le parquet du salon en dansant ou en faisant son ménage.
Beat Market, Red Magic (autoproduit) : le duo japonisant déroule le tapis rouge avec un album punchy aux mélodies de jeux vidéo, un retour en enfance pour sauter 10 fois de suite sur place sans s’essouffler.
Côté anglo
Godspeed black you emperor!, Allelujah! Don't bend! Ascend! (Constellation Records) : pas besoin de vous expliquer pourquoi GBYE! reste un des albums marquant de 2012 : l’indie-rock progressif instrumental est à la rue ce que la poésie est à la société. À méditer.
The Loodies, Edgy Ground (Indica) : avec un premier album produit par rien de moins que Howard Bilerman (Arcade Fire, Godspeed black you emperor!) et Jace Lasek (Patrick Watson, Wolf Parade), tout juste sorti de l’adolescence, le groupe nous donne une bonne leçon d’humilité en termes de maturité de matériel. Divin
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