12 juil. 2011

The Black Keys au Centre Bell

Il faut croire que je suis dans ma période « gros show », quoique celui-ci n’était pas prévu au programme, car assez onéreux. Mais ma bonne fée a obtenu des places… dans une loge, celle du Cirque du Soleil (oh joie, ils font bénéficier leurs employés du luxe d’avoir une loge privée face à la scène du Centre Bell). C’est donc dans des fauteuils confortables, avec un mini bar, des toilettes privées et…trois Lemoyne (de la série des Canadiens !) que l’on a pu gigoter et s’énerver au rythme de la musique blues/rock de The Black Keys, où comment prendre encore une dose de bonheur avec un sourire ineffaçable.

Erreur fatale, on les avait ratés à Osheaga l’an passé, pour cause de surmenage de concerts. Il faut dire qu’il y avait du choix, trop de choix et que justement il fallait en faire un. Cette fois-ci, on était prêt, on avait aiguisé nos oreilles qui avaient eues un petit entrainement avec U2 en fin de semaine. À noter une première partie ahurissante, Cage the Elephant, savoureux mélange de garage rock/neo-punk/grunge et je ne sais quoi qui me rappelait mon adolescence. Je ne suis pas la plus douée pour donner des étiquettes au groupe, mais ce qui est sûr c’est que les cordes vocales du chanteur Matt Shultz devaient ressembler à des lames de rasoir en fin de soirée. Contrairement à certains groupes de premières parties peu connus, celui-ci avait son lot de fans en délire qui semblaient bien connaître les tounes, enchaînées à grande vitesse, sans laisser de répit ! Le son un peu trop criard nous a conduit à la limite du supportable sur la fin, mais très belle (re)découverte de ce groupe.

Enfin, The Black Keys, le duo d’enfer entre sur scène. Avec une scénographie lumineuse, sobre et en même temps ludique (oui, je sais difficile d’imaginer dit comme ça), Dan Auerbach et Patrick Carney nous ont offert un show hallucinant. C’est fou ce que l’on peut faire avec seulement deux instruments et surtout deux excellents musiciens. On sent que c’est deux-là sont comme siamois, s’écoutent, se répondent et se superposent en laissant tout de même sa place à chacun. Au milieu du concert, surprise, une énorme boule à facette surgit de nulle part et des musiciens additionnels (clavier et basse) s’ajoutent au duo pour amplifier davantage leur musique. Difficile de rester sur sa chaise à moins d’être contorsionniste. C’est sous les cris de la foule que le clou du spectacle arrive : en ampoules version comédie musicale sur Hollywood Boulevard, un gros THE BLACK KEYS lumineux apparaît ! Et un très court rappel plus tard, en chandail des Canadiens, s’il vous plaît, on achève la soirée. Ah les gros concerts, c’est bien quand même !
www.theblackkeys.com/

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