16 févr. 2011

Francouvertes, 14 février : next

Pourquoi le rappeler : le 14 février, c’est le jour des petits cœurs tout rouges, roses ou dorés, des chocolats, des fleurs et des paillettes. C’est donc en charmante compagnie que je suis allée au Lion d’or, le cœur léger, en sifflotant dans le vent et en pataugeant dans la slush montréalaise. Oui, j’avais un peu peur, car l’écoute des myspaces des trois groupes proposés ce soir là, ne m’avait pas (du tout) convaincu que j’avais raison de vouloir passer cette soirée avec eux. Mais voilà, le cœur a ses raisons…


Cardinal
Avec un nom pareil, on aurait souhaité rentrer en religion, faire de quoi, changer le monde, se mettre à genoux. Mais la révolution n’était pas là. Si derrière de belles idées et un habillage sonore dense (voir trop dense), ça manque un peu de cohésion, Cardinal tire quand même son fil de laine de sa tuque. Belle énergie, paroles incompréhensibles mais certainement rimantes, des passages instrumentaux intéressants mais peu osés. Bref, c’était plus des petits moines qu’un véritable cardinal, mais en même temps, le groupe est jeune et a un potentiel sympathie, puisqu’il se classe en troisième place du palmarès.


 
Myëlle
J’ai une ligne de conduite, ne pas chroniquer sur ce que je n’aime pas. Tout mon blog baigne dans de la subjectivité bienveillante pour vous donner l’envie d’ouvrir vos oreilles sur ce qui passe par les miennes. Je donnerai juste bien au jury des Francouvertes la définition du mot « alternatif » pour être sûr de savoir où on est. Next.

Eugène et le cheval
J’ai une ligne de conduite, ne pas chroniquer sur ce que je n’aime pas (bis). Disons que dans Eugéne et le cheval, je sais qui est le cheval. Il ne faudrait pas oublier que la voix est un instrument qui se travaille, et pas un accessoire qu’on pose au milieu de dérives instrumentales. Next (bis).

Oh ben c’est fini, y’a pas de next. Alors mon bilan de la soirée : on a commencé et terminé par le désormais célèbre mélange pour la scène locale à savoir le « malajubo-karkwa-watsonien », après tout pourquoi faire différent des artistes québécois qui s’exportent. Et au milieu, on était sur Rock Détente, quelque part, perdu, les yeux hagards. Note pour plus tard : qui dit volume et décibels, ne dit pas forcément qualité. Ce n’est pas en montant le son de Lady Gaga que je vais trouver ça meilleur.
Et le classement, il dit quoi ? 1 - Tracteur Jack; 2 - Canailles; 3 - Cardinal; 4 – Myëlle; 5 – Eugène et le Cheval; 6 – Isabeau et les chercheurs d’or

Annonce de la plus haute importance
La semaine prochaine, je ne pourrais pas être aux Francouvertes. Parfois, il y a des choses plus importantes dans la vie. Et là, ce n’est pas un petit empêchement, c’est quelque chose d’inévitable, de viscérale, une délicieuse obligation, un moment dans le noir tant attendu pour un accouchement dans la lumière et sans douleur. C’est la première du film Godin, réalisé par Simon Beaulieu dans le cadre des rendez-vous du cinéma québécois. Si ce nom ne vous dit rien, il est pour moi bien présent dans mon quotidien (aussi bien Godin que Beaulieu !).
Pour en savoir plus : http://www.godin-lefilm.com/

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