8 sept. 2010

Ratatat au Métropolis : du gros son

C’est l’histoire de deux gars chevelus, Mark et Evan, qui on commencé à collaborer tranquillement au début des années 2000. Vous savez l’époque où facebook n’existait pas et où les médias sociaux étaient une expression de nerds, enfouie dans des théories futuristes où la dépendance à la technologie était vile. Bref, Mark et Evan ont bien réfléchi et ont trouvé que faire de l’électro-rock et remixer du hip-hop serait un beau métier d’avenir pour commencer le nouveau siècle. Alors, ils ont choisi de s’appeler Ratatat (ceci n’ayant rien avoir avec cela).

Fans de Ratatat, vous devez certainement être déçus de ne pas avoir mis la lumière sur vos deux héros préférés, car c’est dans la peine-ombre centrale que le duo s’est produit. Avec une scénographie que certains diront stylée et d’autres de power-point random, il faut avouer que les jeux de lumières aux couleurs de l’arc-en-ciel (double rainbow), les deux panneaux façon miroir/plexiglas, avaient un petit effet novateur. Et surtout, se dire que c’est le premier show auquel on assiste où on ne voit pas les musiciens jouer… ça laisse dubitatif, interrogateur. On aime le mystère... ou pas !


Mais passons sur le décorum, après tout, on était là pour s’en mettre plein les oreilles. Et c’est chose faite. Du gros son de(ux) guitares, des samples ultra-calés, des claviers qui se déchainent, et un Métropolis ambiance gros party, foule en délire hurlant sous gouttes de sueur, que demander de plus. Une belle énergie, on pile, on crie, on se balance d’avant en arrière, et surtout, on peut crier sans risquer de gêner son voisin. Voilà, c’est ça, on passe un agréable moment, comme si… on était entre potes à sauter dans tous les sens dans son salon, l’album de Ratatat à fond les caissons, sauf que le salon, là, il a la taille du Métropolis !

Attention, contrairement à ce qu’on pourrait penser, j’ai adoré ce concert. C’est toujours un bonheur de voir des musiciens jouer live (quoique, ils auraient pu mettre des substituts robotisés que tout le monde n’y aurait vu que du feu) dans une ambiance euphorique en sirotant un gin tonic en bonne compagnie. Je suis ressortie sous la pluie battante (même pas peur) ravie, ravigotée, ratatinée. Next : Beach House et Vampire Weekend... pas pire comme semaine !

www.myspace.com/ratatatmusic

2 commentaires:

  1. Enorme, enorme, j'ai trouvé ça puissant, mais drole la remarque sur les images dans le fond, un ppt random!!! ahaha

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  2. C'est concept jouer dans le noir, j'aurais aimé les voir un peu quand même, mais bon show

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